Dans l’émission #33, nous revenons sur l’expulsion du squat René Coty, qui accueillait une centaine de migrants et de demandeurs d’asile. Depuis, ils se sont installés impasse de Regio, voici le communiqué du collectif de soutien, qui réexplique la situation.
Un bâtiment laissé vide situé 4 impasse de reggio (dans la zone nord en face du Leclerc et d’Ikea) est occupé depuis quelques jours avec la centaine de migrants laissée sans solution d’hébergement depuis l’expulsion du squat de la rue rené Coty. Pour s’assurer que les habitants du lieu ne subissent pas de tentative d’expulsion illégale, nous appelons le plus grand nombre de personnes possible à venir sur place aujourd’hui et demain matin lundi dès 6h pour un petit déjeuner solidaire. Vous trouverez ci-dessous le communiqué envoyé à la presse.
— Dimanche 19 avril 2015 —
### Demandeurs d’asile – réquisition d’un bâtiment vide à dijon
Un bâtiment situé 4 impasse de reggio (dans la zone nord en face du Leclerc et d’Ikea) à Dijon a été occupé depuis quelques jours pour y reloger une centaine demandeurs d’asile demandeurs d’asile expulsés le 8 avril du squat de la rue rené Coty et laissés sans solution d’hébergement depuis lors. En ce dimanche matin, des militants associatifs sont rassemblés devant le bâtiment pour affirmer leur soutien à cette réquisition et s’assurer que les occupants ne subissent pas de tentative d’expulsion illégale, et qu’ils bénéficient d’une procédure judiciaire contradictoire où ils puissent défendre leurs droits.
Cette réquisition s’est réalisée avec le soutien d’associations dijonnaises solidaires des demandeurs d’asile. Ce bâtiment était laissé à l’abandon depuis quelques années déjà.
Cette occupation vise à la fois à donner des solutions concrètes de relogement et à marquer notre solidarité avec les demandeurs d’asile qui fuient les persécutions dans leurs pays : Érythrée, Soudan, Somalie, Éthiopie, Mali, Tchad…. Elle est une manière d’affirmer que nous ne pouvons les laisser seuls face aux expulsions et face à une administration qui ne respecte toujours pas ses obligations de logement des demandeurs d’asile.