C’était en deux mille quinze
Et Noël arriva
Ce fut un deux mille quinze
Pour les enfants sans joie,
Devant leurs verts sapins
Aux branchages plastiques,
Comme des santons-pantins
En serviettes périodiques,
Leurs visages grisaillèrent,
Leurs yeux devinrent néons,
Ils avaient fait la guerre
Pour sucer un bonbon!